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26 Oct

Sommeil Paradoxal

Publié par David Roche  - Catégories :  #Poésie - Slam - Chants

Sommeil Paradoxal

Tous droits réservés à David ROCHE

 

Le silence règne dans son costume d’un soir.

Absence de mots, place au néant,  aux maux.

La nuit peut être un critère de désespoir,

Ou bien festive et enchainer les morceaux.

 

Tu entends le tic tac de ta pendule.

Le temps s’écoule et réveille les fous.

Tu observes ce monde ridicule.

Le superflu côtoie les rêves, le tout.

 

La nuit te trahit quand les chats sont gris,

Elle éveille les consciences ou bien tue l’abstinence.

L’assassin du temps a tué son ennui,

Le crime était parfait, merci impertinence.

 

Je bois, je fume, je baise, mon vers est une absinthe.

Réfugié, sans papier, ma feuille n’est plus une vierge.

Je vous salue marie, trahissant mon absence.

Volage est mon stylo, je couche avec des anges.

 

Dans les rêves les plus fous, souvent nait l’espérance.

L’éveil de la nuit noire nous plonge dans l’éphémère.

Paris, Paradis euphorique où flirte l’intolérance.

Capitale, porno chic, tu couches avec l’amer.

 

Tu me mens, tu me trahis ou bien tu me souris

On parle de Goethe, Baudelaire et même de Bergson

On marche, on vomit, on rigole, parfois on s’enfuit.

La nuit, elle nous dégoutte ou bien elle nous raisonne.

 

On dit bonjour à l’insomnie et Adieu aux emmerdes.

On y croise des snobs, des fous, des taxis et des toxs

L’équilibriste noctambule couche avec Dieu et Sade

Le Niqab se dévoile et le paradoxe jouit avec des sexes Toys.

 

Les flics sont dans la rue et les sirènes retentissent.

Ils tentent de réguler ce somptueux bordel.

Les lumières scintillantes, la cock, les entre cuisses,

Les pompiers sauvent des vies, le feu dans un hôtel.

 

Marchand de nuits, marchand de sable, marchand d’envies,

L’amant, l’ami, l’amer, l’ennui, la nuit peut être un laminoir.

Marchand de poussières, marchands d’éphémères, marchands de samedi,

L’âme trahit  le corps et l’esprit, philosophie dans le boudoir.

 

Comme elle est belle la nuit, mise à nue sans pudeur.

Comme elle fait peur la nuit avec ses danses macabres.

Comme elle est belle la nuit, avec ses bruits et ses odeurs.

Comme elle fait peur la nuit, avec ses ombres derrière les arbres.

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